Le saviez-vous ?
- Pour les DIPG comme pour la plupart des cancers pédiatriques, il n’y a pas de cause unique identifiée, mais des doutes existent. Sont pointés du doigt les champs électromagnétiques (antennes relais, téléphones portables…), les pesticides, certains polluants qui peuvent être contenus dans les jouets ou les meubles. Des scientifiques (plus contestés) estiment même que l’origine est souvent psychologique. En fait, c’est peut-être un peu de tout cela. Les cancers pédiatriques sont rarement héréditaires.
- Le cancer tue plus d’enfants à lui tout seul que l’asthme, le diabète, les fibroses cystiques et le SIDA réunis !
- Hormis les accidents, le cancer est ce qui tue le plus d’enfants.En France, l'équivalent de 20 classes d'écoles décèdent chaque année d'un cancer (plus de 500 enfants/an). 240 classes en Europe (6000 enfants/an)
- Il y a moins de 50 enfants qui sont diagnostiqués, en France, d’un gliome infiltrant du tronc cérébral. 95% d’entre eux vivent moins de 5 ans, mais accrochez vous aux 5% restants !
- Pour les DIPG, la voie de la chirurgie est généralement impossible. Mais il existe des tumeurs de bas grade, pouvant être opérées par un très bon neurochirurgien. La chirurgie reste le meilleur moyen d’éliminer la tumeur. En cas de doute, n'hésitez pas à solliciter plusieurs avis.
- Le taux de cancers sur les enfants augmente de 1 à 2% chaque année.
- Les moyens alloués à la recherche par l'Etat dans la lutte sur les enfants ont été très faibles pendant très longtemps. En 2018, un fonds dédié de 5M€/an alloué à la recherche sur les cancers de l'enfant ont été alloués. En 2022, 20M€ supplémentaires sont prévus. Mais il y a beaucoup de retard à rattraper. C’est aussi le cas pour les gliomes du tronc cérébral et pour tous les cancers pédiatriques de mauvais pronostic. Les associations s'impliquent mais ne peuvent apporter qu'une faible part des moyens.
- La collaboration des hôpitaux entre eux est parfois très théorique.
C’est encore plus compliqué lorsqu’on parle d’établissements situés à l’étranger. Il ne faut donc pas hésiter à se renseigner en vérifiant toujorus la qualité des sources.
- Une femme qui perd son mari est une veuve ; un homme qui permet sa femme est un veuf ; un enfant qui perd ses parents est un orphelin ; et il n’y a par contre pas de mots pour un parent qui perd son enfant…